Contact
Délégation de Maine-et-Loire :
6 bis Rue des Arènes – BP 92331 49023 ANGERS – Cedex 2
Remontons quelques années plus tôt… Nous sommes en 1857. Cette année là…le rythme des souscriptions se ralentissait. Le curé de Longué venait d’être fait chevalier de la Légion d’Honneur en raison de sa courageuse conduite lors des inondations de la Loire en 1856. Il eut l’idée de faire appel aux membres de l’Ordre illustre pour l’aider dans sa difficile entreprise.
Petits et grands décorés, militaires et civils, lui adressèrent avec enthousiasme leurs offrandes. Elles permirent à l’édificateur de terminer la vaste construction. L’église, ainsi, eut ses vitraux. La croix de la Légion d’Honneur y est présente. C’est pour cette distinction, reconnaissance légitime, que l’église fut appelée Notre Dame de la Légion d’Honneur, seul vocable en France. » Extrait de « Longué au fil du temps » de Georges Giraud.
Cette église a été élevée de 1855 à 1860 à l’emplacement d’un tertre qui réunissait alors, en une seule agglomération, le vieux bourg et la ville. Elle fut réalisée sur les plans des architectes Dellètre et Coutailloux d’Angers, dans un style néogothique inspiré du 13ème siècle ; les sculptures ont été réalisées par l’Angevin Chapeau, notamment les chapiteaux à crochets et à feuilles de renoncule d’eau des piliers du vaisseau central. L’ensemble des 45 verrières provient de l’atelier Tourangeau L. Lobin. Quinze d’entre elles en portent la signature et sont datées de 1859.
L’église est labellisée « Eglise accueillante » du Pays des Vallées d’Anjou. Elle est ouverte à la visite de Pâques à la Toussaint et accueille des concerts.
La Fondation du Patrimoine s’associe à la restauration de l’Eglise Notre-Dame de la Légion d’Honneur en mobilisant le mécénat de particuliers et d’entreprises.
Après un diagnostic et des travaux de mise en sécurité de l’église réalisés en 2002, la dégradation des pierres de tuffeau s’est poursuivie. C’est pourquoi, la Municipalité de Longué-Jumelles lance une grande opération de restauration d’un élément majeur de son patrimoine bâti.
En avril 2013, une première tranche de travaux de restauration de 450 000 euros a débuté par la réhabilitation de la façade principale et du clocher de l’église. Les travaux ont été terminés en mars 2014.
Le montant global des travaux prévus en plusieurs tranches s’élève à 2 000 000€ HT